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Questionnaire sur la cuisine
Paru en 2013

Contexte de parution : Supermiam (supermiam.com)

Proust découvre adolescent ce vieux jeu anglais qui date au moins de 1860 : Confessions.
Il l’adapte et s’y adonne avec humour.
A notre tour de torturer ce questionnaire de Proust pour tenter votre portrait culinaire :

Le principal trait de mon caractère quand je fais la cuisine
Dans un état d’anxiété proche de la crise d’angoisse.

La qualité que je préfère chez les cuisiniers
Leur sens instinctif de la transformation des aliments, presque de l’alchimie.

Mon principal défaut culinaire
La tolérance à la trash-food du genre sushi à domicile ou chawarma à emporter

Ma principale qualité culinaire
Le goût pour les cuisines exotiques, les mélanges sucré-salé et fromage-poisson.

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis quand ils cuisinent
La folie de leurs combinaisons.

Ce que je préfère faire en cuisine
Des pates !

Mon rêve de bonheur culinaire
Savoir faire autre chose…

Quel serait mon plus grand malheur en cuisine ?
Rater mes pates.

A part moi-même quel type de cuisinier voudrais-je être ?
Un type dans le genre de Chief Nobu.

Dans quel pays (pour sa cuisine) aimerais-je vivre ?
Le Japon.

L’ingrédient que je préfère
Le dashi, le soja et le miso.  Le parmesan. Le kimchi.

Le légume que j’aime
Le cornichon.

Le fruit que je préfère
La mangue.

Mon plat favori
Le risotto aux truffes.

Mon entrée favorite
La soupe thaïlandaise aux crevettes.

Mon dessert favori
La tarte au citron meringuée.

Mon alcool favori
Le vin rouge italien Primitivo. Le vin rouge français Gros Caillou.

Mon restaurant préféré
Le restaurant éthiopien Ménélik. Le restaurant thaïlandais Le Petit Thaï. Le restaurant coréen Gin Go Gae.

Mon bar préféré
La Tartine. L’Autre café. 

Mon héros (héroïne) en cuisine
Le trio (cuisinier japonais ; serveuse japonaise-corréenne ; gérant coréen-américain) qui tint pendant plus de cinq ans le restaurant japonais Mikoshi de la rue Lemercier dans le 17ème , inventait presque tous les jours des plats différents sans même les noter sur la carte, avait le restaurant presque toujours à perte parce que le cuisinier ne voulait cuisiner qu’avec les meilleurs ingrédients possibles, et disparut du jour au lendemain il y a deux ans, laissant leur restaurant aux mains de banals fabricants de trash-food pseudo-japonais. Ce n’est pas peu dire que j’aimerais les retrouver ; je les adorais.

Ce que je déteste par-dessus tout en cuisine
La bouffe française classique, avec les abats, le cerf, les biches, les sauces au vin, le lapin, les gratins de pommes de terre, toutes ces saloperies immangeables.

Ce que je suis le plus fier d’avoir faite en cuisine
Rien.

Quel mot écrivez-vous spontanément avec des pâtes alphabet ?
Grandmother.

Y-a-t’il un endroit « culinaire » (restaurant, bar, magasin…) où vous pensez que nous devons absolument aller et où nous pouvons venir de votre part ?
La Gioconda, 1 rue Brochant dans le 17ème. Prenez les spaghetti Pietro, du nom du patron. Dites que vous venez de la part de Paco, le chef des mousquetaires.